30/08/2009

Résulats !



A part ça, voici les podiums par catégories :

Catégorie fanfics
1. Arcadiane
2. Lychee
3. Ex equo Moko et Isatis

Catégorie fanarts
1. Lena
2. Captain X
(ça c'est joué à 0,1 point !)
3. Kpep

Merci encore tout le monde !

23/08/2009

Concours Cockroach, Inc. numéro 1 !

Vous trouverez ici toutes les participations du tout premier concours Cockroach, Inc ! En tout 22 participations, ce qui est vachement plus que ce qu'on attendait. Je remercie chacun de vous pour ce que vous avez fait, vous me voyez heureuse que ce webcomic inspire autant !

Comme il est très difficile de départager aux vues de toutes ces participations, nous avons décidés de les soumettre à deux votes :

- Celui du public. Vous trouverez à la fin de chacune des participations un formulaire pour attribuer une note entre 1 et 10. Vous n'êtes pas obligés de voter pour chacune des participations, même si vous êtes vivement encouragés à le faire ! Je compte sur la bonne foi de chacun d'entre vous pour ne voter qu'une seule fois par candidat : non seulement je m'en rendrais compte si une des participations se faisait spamer mais en plus ça serait déloyal envers les autres participants. J'espère sincèrement que ça n'arrivera pas car je n'aimerais pas à en venir à des mesures tyraniques.
- Celui de mon BFF et de moi-même.

Dans l'absolu j'aimerais attribuer deux prix : Celui du public et celui des auteurs dans le cas où les résultats sont différents. Si les résultats concordent, dans ce cas là nous aviserons :D

Pour ce qui est des lots à gagner, il y a un t-shirt avec Ziprian et Ovide ainsi que des badges !

Je vous invite donc à cliquer sur les liens suivant pour aller voir les participations (dans l'ordre dans lequel je les ai reçu). Si l'envie vous prend de laisser un commentaire à l'auteur, n'hésitez pas ;p

Star Wars - Kamui








Kamui pour "Star Wars"

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Western Spaghetti - Kpep








Kpep pour "Western Spaghetti"

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Gender bending - Hachiko









Hachiko pour "Gender Bending"

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Mary Sue/Gary Stu HP - Anaïs

Le fils caché de Dumbledore

Le soleil radieux de cette journée, soleil qui avait fait de cette rentrée à Poudlard la première sans pluie depuis plusieurs années, même s'il était désormais couché, avait néanmoins dégagé le ciel pour que le plafond magique de la Grande Salle étincelle avec force de ses millions d'étoiles, qui formaient, par ailleurs, des constellations un peu particulières ce soir, et dont les centaures de la Forêt Interdite auraient dit qu'elles prédisaient la venue d'un être unique aux yeux de firmament.
Cependant, nulle personne dans la pièce n'avait remarqué cette étrangeté stellaire, tant tout les yeux étaient tournés vers la file nerveuse de premières années en attente de Répartition. Ou, plus précisément, sur le seul être parmi cette foule qui la dépassait de plus de deux têtes, et le seul à n'être atteint ni par le trac des petits nouveau, ni par la curiosité insatiable du reste des personnes de la pièce, justement à son égard.
C'était un garçon d'environ 16 ans, grand, avec des cheveux si blancs qu'ils jetaient des reflets d'ombre de toutes les couleurs, qui chatoyaient de milles feux magiques et que l'on aurait dit faits de la même matière que les plumes du Grand Phénix Blanc de la légende. Quant à ses yeux, ils étaient d'une couleur particulièrement étonnante. En effet...


« C'est quoi... ça ?
Le ton d'Ovide reflétait une sorte de fascination morbide, et le blanc de ses yeux l'écran de l'ordi de son BFF en face de lui.
Ami qui répondit à la question par une sorte de miaulement indigné tandis qu'une moue boudeuse se formait sur ses lèvres et que d'un digne mouvement d'épaule il repoussât le menton poilu de l'autre idiot de geek. Ce dernier ne se laissa cependant pas faire, saisit l'autre par les épaules pour le retourner et le regarder en face, le scrutant en fait avec une sorte d'inquiétude légèrement teintée d'incrédulité. Il reprit ensuite la parole d'un ton raisonnable.
« Zip, tu écris une fan-fiction ? Admettons. Une fan-fiction Harry Potter, ça me semble plutôt logique, mais, un Gary-Stu ?
- Un quoi ? Fut la réplique, un peu indignée toujours, légèrement excédée maintenant, mais quelque peu curieuse aussi.
Ovide n'eut, malheureusement, pas le temps de répondre, le terme ''Gary-Stu'' prononcé dans sa maison ayant en effet attiré le grand dragon Bixti, fulminante, qui déboula dans la chambre en rugissant un « Pardon ?! » du plus bel effet puisqu'il produisit un autre couinement étouffé, bien qu'il ne fut pas vraiment possible d'en déterminer précisément l'origine.
Lâchement, Ovide balança son pote, qui reçut alors le regard meurtrier de sa sœur, accompagné d'un grondement bas de bête enragée.
« - Mais quoi euh ?! Quelqu'un va-t-il enfin me dire ce que c'est que ce truc enfin ?
Aussi, tandis que Bixti allait lire l'odieuse raison de sa présence dans cette chambre, Ovide se résignait à expliquer toute l'horreur de l'atroce situation. Ziprian, cependant, ne semblait pas la saisir et osa même, abomination suprême, avancer l'argument coupable que, des fan-fics Harry Potter qu'il avait lu sur le net, la plupart répondaient aux critères ignominieux énoncés par Ovide.
Bixti n'eut donc d'autres choix que de recourir à l'un des traits les plus bas de son carquois, et ce avec un ton condescendant tout à fait approprié en la circonstance.
« - Frangin, si tu tiens tellement à t'intégrer dans l'univers en question, du point de vue de ton physique autant que ton coté poseur et tapette, tu serais Draco.
L'air choqué du dit-frangin n'eut alors d'égal que le fou rire presque hystérique dont fut alors saisit Ovide.
« - Oh fais pas le fier va, avec ta tronche, toi, tu serais Harry ! Ou James tiens !
Ce fut le tour d'Ovide d'être paralysé par le choc arriva donc, la manière dont le coin de sa paupière gauche ne cessait de se contracter involontairement montrant la porté de l'estocade, et possiblement aussi le combat intérieur qui se livrait en lui pour déterminer laquelle des deux insultes était la pire.
Ziprian, de son coté, fut cependant suffisamment réconforté par le succès de sa réplique qu'il se montra même d'humeur à poursuivre dans cette direction la discussion.
« - Et Neil serait un Weasley bien sur. Ro... non ! Percy en fait. Avec ses petites lunettes adorables... Et puis, il est bien trop intelligent pour être Ron.
Affirmation qui provoqua un reniflement de la part d'un geek bien décidé à se venger.
« - Tu veux dire que ton Neil chéri est un sale petit traitre lèche-bottes ? Et qu'il appartient à une famille enfermée dans une relation de haine réciproque avec la tienne depuis des générations ?
« Oh toi, monsieur le je-m'amuse-à-enlever-le-caleçon-de-Snape, tais-toi. Et justement, Neil et moi, on est des incompris par nos familles, des amoureux maudits et romantiques, les Roméo et...
Bixti, à ces mots, fit une prompte retraite loin de telles fadaises, ayant au préalable pris soin d'effacer toute trace du fichier infamant de l'ordinateur de son frère.
Quant à Ovide, il vit dans cette fuite l'occasion d'une diversion efficace.
« - Hey, si t'es Draco, Bixti c'est qui ? Narcissa ?
- Ah mais non, quelle horreur ! Mais t'es pas bien ou quoi ?
- En Lucius alors ? Les longs cheveux blancs, l'air méchant, le coté mage noir...
- T'es un vrai malade toi. Mmh... Bellatrix à la limite ?
Le ricanement à moitié ravalé du brun ne devait pas tout à l'air concentré et pensif de l'autre, mais plutôt au souvenir d'une Bixti gothique et à...
« - Tu imagines ta sœur entièrement dévouée à un homme comme ça ? Naaaan, en vrai, c'est Voldemort ta frangine.
- Ce qui nous amène à l'idée parfaitement dérangeante que Tom Riddle serait en fait la sœur cachée de Draco... Ta raison, c'est une sacrément bonne idée de fic ça.
Cette remarque amena sur les lèvres de son interlocuteur un petit sourire satisfait, et l'amena à embrayer.
« - Églantine, bien sur, c'est Luna. Quant à...
- Et Marius alors ?! Crabe ? Goyle ? La goule du grenier ?
- Mais non enfin, réfléchis. Marius, c'est Lockahrt.
- Ah mais oui. C'est lui, c'est tout lu...
- Donc, la mère de Neil en est amoureuse. Si ça se trouve, Marius est le vrai père de Neil !
Le choc, pour Zip, fut tellement intense qu'il ne put même pas envoyer son poing dans le visage bleuâtre de son BFF, lequel en profita pour botter en touche.
- Ce qui signifie que Neil n'est pas un vrai Weasley, et, donc, que votre amour maudit et romantique n'a pas lieu d'être !
- Gnagnagna. Espece de Skeeter va !
- Mais non enfin. Rita Skeeter, c'est Dwayne. Après tout, qui retrouve les ragots et les vielles histoires, pour nuire aux gens ?
Avec une moue, Zip décida d'aller se servir une grosse coupe de glace, pour se remettre de ses émotions. Ovide le suivit hors de la pièce.
- Et Scar alors, ça serait qui ?
- R.A.B. bien sur. Après tout, qui d'autre que lui déchaine autant de spéculations chez les fans quant à son identité, hein ?







Anaïs pour "Mary Sue/Gary Stu HP"

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22/08/2009

30 ans plus tard - Arcadiane

Wake-up call



Tandis que démarre le jeu, Ovide ajuste l’inclinaison de son écran flambant neuf – le dernier bijou de sa marque préférée, un 66 pouces tactile qui fait aussi bureau, table lumineuse et orgue électronique (et inclue une machine à café qui sert d’excellents cappuccinos).


« ZipUp! veut initier une conversation par webcam », annonce une petite fenêtre sur le bureau.


Avec un ricanement intérieur, Ovide commande à l’ordinateur d’ignorer l’appel.


« ZipUp! [réponds abruti !!!] veut initier une conversation par webcam. »


Avec un vrai ricanement cette fois, Ovide stoppe le lancement du jeu, accepte l’appel et voit aussitôt apparaître son meilleur-ami-pour-la-vie. L’expression préoccupée de Ziprian lui creuse d’assez remarquables rides sur le front.


« Oh foutregod, Zip ! s’exclame Ovide. Mon nouvel écran te fait pas de cadeau, ha ha ha ha ha !

– …

– C’est dingue, toutes ces petites rides sous tes yeux ! Même IRL j’avais jamais fait gaffe – l’Hyper HD c’est réellement plus vrai que nature !

– T’as fini ?

– Il faut que tu voies ça, attends, je fais une capture et je t’envoie un gros plan, tu vas criser…

– OVIDE !

– … Oui ?

– Il faut que je te parle. »


Saisissant l’urgence dans le ton de son ami, Ovide se résigne à faire joujou avec son nouvel écran plus tard (et range la capture dans son dossier « ROFL »).


« Qu’est-ce qui se passe, bro ?

– On a cassé avec Lazarre…

– Oh, ça ! Old news, Lazarre l’a annoncé sur son Twitter il y a au moins vingt minutes. Tiens d’ailleurs je vais arrêter tout de suite de suivre ce boulet…

– Sympa, merci pour la compassion ! s’offusque Ziprian.

– Quoi ? Je te le dis depuis le début : tu mérites mieux qu’un type qui est un fan de Twilight de la première heure et ne sort avec toi que parce qu’il trouve que tu ressembles à un Cullen !

– Mais j’ai cinquante ans, Ovide ! gémit Ziprian en s’affaissant sur son bureau, éminemment tragique. Je vais mourir seul, ridé et sans descendance…

– OH ! s’exclame alors Ovide. Je t’ai pas dit ! Zip, mon beef, mon bro, je vais être papa !!! »


La réaction de Ziprian est assez éloignée de l’enthousiasme absolu.


« … Encore ?

– Comment ça "encore" ? C’est jamais que le cinquième…

– Franchement, dude ! À ton âge !

– Quoi, à mon âge ?!

– À ton âge il serait peut-être temps d’avoir de VRAIS enfants, non ? »


Ovide affiche un air profondément choqué.


« Les bébés des Sims 9 sont MIEUX que de vrais enfants ! Ils font tout pareil sauf que leur merde ne pue pas !

– Et ils évitent un épisode gore à Églantine, je sais, je sais. Tu m’as traumatisé à vie avec ces vidéos d’accouchements… Je ne comprends pas comment vous tenez ensemble, vous deux, il n’y en a pas un pour ramener l’autre à la réalité.

– C’est l’amour-le-vrai, bro. »


L’air maussade de Ziprian s’accentue. Il regarde de côté, hésitant. Ovide soupire.


« De quoi est-ce que tu veux me parler, vraiment ? »


Ziprian triture nerveusement un coin de son clavier en tissus de brocard pervenche.


« De Neil… »


Ovide hausse un sourcil perplexe.


« Qui ?

– Enfin dude, tu te souviens bien de Neil ! Écossais, bossait à Starbucks ?

– …

Avec la fleur !

– Oooh ! Le petit minet couleur citrouille qui m’a fait gagner ma robe de Seigneur de Guerre il y a super longtemps ! »


La bouche de Ziprian se tord dans une expression blasée.


« Ta mémoire sélective de sale geek est sérieusement vexante, tu sais. Neil, c’était quand même l’amour de ma vie. »


Ovide éclate de rire.


« Vous êtes sortis ensemble, quoi, une semaine ? Et puis il est rentré chez lui et tu l’as jamais revu !

– Je suis sérieux, dude ! J’ai jamais eu avec un autre ce que j’avais avec Neil !

– Ha, je savais que cette fleur devait être un truc érotique chelou…!

– Que…?! »


Les narines de Ziprian palpitent dangereusement.


« Je te parle d’amour, Ovide ! Ne salis pas tout !

– Oui, bon, pardon… Mais sans vouloir te vexer, je crois que tu idéalises un peu une relation qui n’a simplement pas eu de fin naturelle. De toute façon, ça fait bien trente ans que tu l’as pas vu, tu vas pas partir le chercher en Écosse maintenant ! »


Ziprian produit un silence éloquent.


« Non, murmure Ovide, incrédule.

– J’ai déjà acheté mes billets.

NON ! »


Consterné, Ovide reste quelques secondes bouche bée, puis marmonne :


« Attention, ça va couper… »


Et il ferme la conversation.


« ZipUp! [VACHEMENT DRÔLE OVIDE] veut initier une conversation par webcam. »


« Je t’annonce un bouleversement majeur de ma vie et tu me raccroches au nez ?!

– Tu vas vraiment aller chercher Neil en Écosse.

– C’est ce que j’aurais dû faire il y a trente ans !

– Et c’est moi qui n’ai pas le sens des réalités ! soupire Ovide. Tu crois vraiment qu’il va être toujours célibataire ? Toujours mignon ? Toujours celui que t’aimais à vingt ans ? »


Contrarié, Ziprian fait une moue.


« Tu m’emmerdes, Ovide. Pourquoi est-ce que tu fais tout pour me pourrir mon groove ? »


Ovide répond sans une once de moquerie.


« Parce que j’aime pas te voir le cœur brisé, bro. »


Ressentant soudainement la nécessité de refouler une vilaine émotion qui pique le fond des yeux, Ziprian s’abîme dans la contemplation de son poster du vingt-deuxième Doctor durant une minute silencieuse. Puis il dit d’une voix serrée :


« Je te laisse t’occuper de tes cinq morveux. Embrasse Églantine pour moi.

– Tu m’as même pas demandé le nom de mon nouveau-né…

– Oh, pardon. Comment s’appelle la merveille ?

– Doctor.

– Tu déconnes ?!

– Bien sûr que je déconne, pour qui tu me prends !

– Oh…

– C’est une fille. Elle s’appelle Rose. »


Cette annonce décroche un semblant de vrai sourire à Ziprian, juste avant qu’il ne ferme la conversation.



Trois mois plus tard, dans une célèbre chaîne de cafés, Glasgow.


Installé dans un coin, Ovide sirote son café en changeant la couche de Rose sur son super-ultra-portable-téléphone-console-brosse à dents, tandis qu’Églantine, penchée sur la table encombrée de muffins, tire les cartes du tarot celte des arbres pour en comparer le résultat à celui du tarot de Marseille.


« Rose a sa jauge d’humeur en chute libre, signale Ovide en brandissant l’ordinateur. Chante-lui vite un truc avant qu’elle se remette à pleurer ! »


Églantine a un sourire amusé sans cesser de tirer ses cartes.


« Je suis certaine qu’elle aimerait aussi que tu lui chantes quelque chose.

– Euh, oui, mais non. Ça fait presque une heure qu’il ne pleut pas, là, on pourra certainement battre un record si je ne l’ouvre pas. »


Soudain, un courant d’air traverse le café et voilà que retentit un grand « Duuuuuuuuuude ! » qui fait pleurer Rose pour de bon. L’ouragan en costard qui traverse la pièce dans leur direction projette autour de lui des petits éclats scintillants de bonheur niais partout sur son passage. Dans son sillon, un rouquin barbu avance tranquillement, un petit sourire réjoui aux lèvres, le regard pétillant derrière ses lunettes. Malgré la fleur qui se balance joyeusement sur le crâne du nouvel arrivant, Ovide a un instant d’hésitation en voyant.


« Dumbledore…? »


Avant qu’il ne puisse pointer Ziprian du doigt en l’appelant Grindelwald, Neil le prend dans ses bras dans une étreinte bourrue qui fait craquer sa colonne vertébrale.


« Ovide ! Toi n’a pas changè !

– Keurf, argh, euh, merci, s’étrangle Ovide en tentant de se dégager. Pas sûr de pouvoir en dire autant, mais…

– C’est le bawbe qui me fait wegarder difféwent ! »


Ovide hoche la tête sans avoir rien compris et se tourne vers son étincelant meilleur ami.


« … Okay, vas-y, tu vas exploser si tu le dis pas maintenant. »


Le sourire de Ziprian s’élargit (si possible) et il lance avec une suffisance insupportable :


« QUI est-ce qui avait raison ?! »


Beau seigneur, Ovide ne fait pas remarquer que le petit coup de poing que Ziprian vient de lui administrer sur l’épaule était d’une faiblesse de fillette, et baisse humblement la tête.


« Tu avais raison, Neil et toi étiez faits pour vous retrouver, blablabla, grand amour, blablabla. Content ? »

L’expression de Ziprian est une réponse en elle-même, et Églantine se permet donc de les interrompre.


« Il faudra prévoir des parapluies pour les invités, le jour de votre mariage.

– Mariage ?! s’étrangle Zip.

– Haha, rit Neil, il pleuvoir bowcoup ici c’est vwai ! »


Ovide secoue la tête gravement la tête.


« C’est pas une remarque sur le temps, vieux, c’est une prédiction. »


Neil et Zip baissent les yeux vers les cartes disposées sur la table, stupéfaits, puis échangent un regard.


« Les deux tarots sont formels, assure Églantine. Vous voulez connaître la date ? »



Au même moment, dans la réalité non-virtuelle.


Ziprian éteint les Sims 9 en soupirant, le cœur emplit d’une guimauve étrangement amère. Il se fait plus de mal que de bien…


Il se retourne lorsqu’un ronflement plus sonore que les autres lui rappelle la présence de Marius dans son lit. Il fronce le nez malgré lui. Il a beau essayer, il ne se fera jamais aux fesses poilues…



Trente secondes plus tard ou trente ans plus tôt, dans la réalité non-onirique.


« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! »


Bixti ouvre la porte d’un coup de pied, une raquette de squash sur l’épaule et les cheveux hirsutes.


« Bordel Ziprian, qu’est-ce qui t’arrive ?! J’ai cru qu’on t’égorgeait !

– J’ai… J’ai fait le plus zorrible des cauchemars ! » pleurniche Ziprian en tendant les bras pour câlin.


Retenant de peu une grimace, Bixty lui tapote le dos à distance raisonnable et compatit comme elle peut.


« Encore un où tu te retrouvais fiancé à Marius ?

– Pire que ça ! »


Le récit du rêve conduit Bixti à hausser un sourcil.


« Les Sims 9 ? La vache t’as raison c’est pathétique.

– Il faut que j’aille chercher Neil en Écosse, c’est un signe !

– Ou un message de ton subconscient qui n’est pas vraiment surprenant… Tu sais que t’as pas de fric pour aller en Ecosse ?

– Je vendrai mon corps !

– Ah ouais et à qui, Marius ?

– … Je vendrai TON corps !

– Tu la vois cette raquette ?!

– Mais-euh Bixti tu fais jamais rien pour m’aider !

– Vends donc un de tes costards de marque…

– Ça va pas non ?! »


Le téléphone de Ziprian se met alors à vibrer sur la table de nuit. Il répond machinalement.


« Oui ?

– Allô Zipwian ?

– Neiiiiiiiiiiiiiiiiiiil !

– Haha, non, c’est moi, Ovide. Je le fais bien, hein ? »


Le téléphone va voler en éclats contre le mur.


« … Ou alors, t’aurais pu vendre ton téléphone.

– Ta gueule Bixti.

– Mais du coup au final, la fleur de Neil, c’est un truc érotique ou pas ?

– SORS DE MA CHAMBRE ! »



FIN (?)




Prompt : 30 ans plus tard (j’espère que t’avais deviné XD)












Arcadiane pour "30 ans plus tard"

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Echange de corps - Piep

No prince charming

Ziprian courrait, courrait pour sauver sa peau. Il portait un t-shirt orné d'un Union Jack et savait quand les fashion Daleks le rattraperaient, ils extermineraient sa garde-robe et le forceraient à porter des chemises à carreaux comme dans Smallville, saison 1 . Le Docteur lui prit la main, mais au lieu de l'entrainer vers le Tardis, où il serait en sécurité, il le força à s'arrêter.
« Zipwian ? »
Le Docteur avait un accent écossait. Et une fleur sur la tête.
« Zipwian, Je suis daisolay, mais tu es juste... wrong. »
Ziprian se réveilla en sursaut, dans son t-shirt ‘’You never forget your first Doctor’’ trop grand.
Quoi que, après réflexion, pas si trop grand que ça. « Buh, c'est quoi ce bordel, si quelqu'un l'a passé à la machine à plus de 30 degrés ça va gu... »
Et son regard rencontra celui d'Ovide, dans le miroir du mur d'en face. Ovide qui portait un t-shirt Doctor Who, pas si trop grand que ça.
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !»
Deux minutes plus tard la porte s'ouvrit
_ « Ta gu…! Oh, salut ». Bixti le regarda d'un air suspicieux un moment puis : « Qu'est ce que tu as fait de mon frangin ? »

oOoOoOo

Zip [ …] dit :
Euh… 'vide ? :S
[Insert something clever] dit :
C'est quoi ce bordel ?
Zip [ …] dit :
Ah.
Zip [ …] dit :
Toi aussi donc.
[Insert something clever] dit :
Oui, moi aussi donc. C'est quoi ce bordel !
Zip [ …] dit :
Faudrait peut-être appeler ton pote Mulder XD
[Insert something clever] dit :
Ziprian Etchevery. Regarde toi dans un miroir. Ça te fait toujours rire ?
Zip [ …] dit :
Urg. Non, mais sérieusement, c'est là qu'on aurait besoin d'un Mulder. Ou d'un Docteur. Tiens d’ailleurs j'ai rêvé du Docteur cette nuit sauf que le Docteur c’était Neil.
[Insert something clever] dit :
Honnêtement là, tes rêves érotiques de fanboy je m'en passerais.
Zip [ …] dit :
OMG, c'était Neil !
[Insert something clever] dit :
Zip, encore une fois, revois tes priorités !
Zip [ …] dit :
J’ai rendez-vous avec Neil ce soir !!
[Insert something clever] dit :
Ah. C’est balot.
Zip [ …] dit :
Non c’est pas ‘balot’ c’est un désastre ! C’est notre premier vrai rendez-vous, je ne peux *pas * annuler !
[Insert something clever] dit :
Et donc, tu comptes faire quoi ? Expliquer la situation à ton cher et tendre devant un café au starbuck du coin ?
Zip [ …] dit :
Faut qu'on se voit. J'arrive.
Zip [ …] dit :
Non en fait, toi viens plutôt.
[Insert something clever] dit :
Pourquoi moi ?
Zip [ …] dit :
Tu t’imagines dans mes fringues ?
[Insert something clever] dit :
Ah oui. J'arrive. Je te ramène des fringues à ta taille. Enfin à ma taille. Enfin bref.
Zip [ …] dit :
Ok. Dépêches-toi.
Hey 'vide ?
[Insert something clever] dit :
Quoi ?
Zip [ …] dit :
Qu'est-ce qui se passe ?
[Insert something clever] dit :
Bouge pas, j'arrive.
Zip […] :
Et t’habille pas trop comme un sac !
[Insert something clever] est hors ligne.

oOoOoOo


_ «Essaie ça. Non ça plutôt !
_ J’arrive pas à croire que tu m’a convaincu de faire ça.
_ Cas de force majeur. Ooooh, ça te va bien ça ! Enfin ça me va bien, huhuhu !
_ Je te préviens hein, je veux bien aller voir un film – même si franchement, ce film je m’en serai bien passé, tu pourras pas dire que je suis pas ton pote – mais ton premier rendez-vous avec Neil risque d’être très chaste. »
Ziprian fit le tour d’ Ovide, qui pouvait presque sentir son regard sur son postérieur.
_ « Hey, tu te mates le cul Narcisse ? »
Il pouvait aussi se sentir rougir, fichu teint de pédale albinos.
_ « C'est juste que j'ai pas l'habitude de voir cet angle là, roh. Quoi que, maintenant que tu le dis I'd tap that.
_ "That" en l'occurrence, c'est moi, tu sais, Ovide. » Il fit un coucou de la main exagéré.
_ « Oh. EW. »
oOoOoOo
Ziprian faisait les cent pas dans sa chambre, ce qu’il comptait bien passer la soirée à faire, quand on frappa à la porte. Knock knock.
Paniqué de voir son ami rentrer si tôt il se demanda quel désastre avait bien pu s’ajouter à sa journée légèrement surréaliste. Un ciné, c’était pourtant pas bien compliqué à gérer : bras sur les épaules, un smootch ou deux (l’idée le réjouissait moyennement vu qu’il n’était pas directement impliqué dans le smootch en question, mais il faut ce qu’il faut)
Prêt à accueillir un carnage, il ouvrit la porte pour tomber sur … Neil
_ « Euh… salut ?
_ Tu es twès twès stupid des fois.
_ Hein ? Je veux dire oui, je suis stupid, stupide des fois, haha, sacré Ovide que je suis… des fois…
_ Si j’ai un date avec quelqu’un, je veux ne le pas passer avec son best friend. Je veux le passer avec Zipwian. »

oOoOoOo Un peu plus tôt…
_« Euh oui non là ça va pas être possible. »
_ Je beg ton pawdon ?
_ Enlève ta main de là et viens prendre un café, faut que je te parle de mon abruti de BFF. »

oOoOoOo
Lorsque Neil s’approcha pour l’embrasser, Ziprian ferma les yeux avec ferveur. I wanna be a real gay boy again, I wanna be a real gay boy again, I wanna be…
Il rouvrit les yeux quand le garçon fleuri s’écarta, et se tourna vers son miroir tout plein d’espoir . Si Neil pouvait être le Docteur, il pouvait bien être le prince charmant !
« Youpi, je suis toujours un lama… » grommela-t-il tandis que le visage d’Ovide lui renvoyait son air dépité.
oOoOoOo








Piep pour "Echange de corps"

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Mary Sue/Gary Stu HP - Isatis




"Tu faisais quoi ?"
Questionne Ovide en désignant du menton l'ordinateur portable ouvert sur l'oreiller de Ziprian, un peu surpris de l'y voir là - son ami n'étant pas vraiment un geek accompli. Ils se vautrent tous les deux sur le lit et Zip tourne l'écran vers eux, l'air très fier de lui.
"J'écris une fanfic.
- Hum-hum... "
Il a fini le septième tome d'Harry Potter une semaine plus tôt et, visiblement, ne s'en remet toujours pas, songe Ovide.
"J'en suis au premier chapitre. En fait, je me suis inséré dans le monde d'Harry Potter, et...
- Gary Stu...
- Quoi ?
- Nan rien.
- Mais-heu. "
Boudeur, Ziprian ferme son précieux fichier .txt. Puisque c'est comme ça, Ovide n'aura pas le droit de lire sa superbe fanfic, voilà !


***

Le professeur Dumbledore observa un long moment le garçon en face de lui. Assis dans la grande chaise, l'air pas très à l'aise, il regardait néanmoins autour de lui avec curiosité. Il était jeune, de stature fine, le visage gracile. Que ce soit sa peau pâle, ses cheveux - étonnament blancs, ce qui était à la fois curieux et attirant - ou son beau regard bleu clair, il y avait chez lui quelque chose de délicat et précieux. C'était un bien étrange garçon... À vingt ans, et alors qu'il avait toujours été un moldu parfaitement comme les autres, il avait commencé à manifester des signes de magie. Des signes de plus en plus puissants et incontrolables, à tel point que l'évidence s'était imposée : ce jeune homme était était un sorcier et devait, comme tout jeune sorcier anglais, être scolarisé à Poudlard.
"Ziprian Etchevery... "
Commença doucement le vieillard. Ziprian acquiesca d'un léger signe de tête.
"Est-ce que ça va aller ?"
D'ordinaire, les sorciers de parents moldus apprenaient l'existence du monde magique à leurs onze ans, un âge ou ils étaient encore assez crédules pour ne pas être choqués par une telle révélation. Dumbledore craignait que du fait de son âge, Ziprian ait du mal à accepter cette réalité. Pourtant, il semblait n'en être rien ; le garçon, quoi qu'un peu mal à l'aise, sourit.
"Bien sûr, professeur. "
Un temps.
"... pour tout vous dire, j'ai hâte de commencer à apprendre la magie. "
Le viel homme sourit doucement.
"C'est bien, c'est très bien... "


Ziprian, après avoir prononcé le mot de passe, entra dans la salle commune des slytherin. Gryffindor, Hufflepuff, Slytherin, Ravenclaw... tout ça ne lui inspirait pas grand-chose, et quand le vieux chapeau pourri lui avait annoncé qu'il avait été envoyé dans la maison des serpents, ça ne lui avait rien fait de particulier. Il traîna son énorme valise sur quelques mètres et s'arréta, regardant autour de lui. Il y aurait bien une âme charitable pour l'aider, non ? Mais les élèves étaient assis dans des fauteuils ou autour de quelques tables, parlaient ou travaillaient, et si quelques curieux le dévisageaient ils n'avaient pas l'air disposé à l'aider. Il interpella le premier garçon qu'il vit, un jeune homme blond et au teint presque aussi pâle que le sien, qui était occupé à se vanter d'une obscure mauvaise blague auprès de quelques autres garçons.
"Hé, toi... tu pourrais m'aider, s'il te plait ?"
L'autre le regarda de haut.
"Utilise ta baguette, crétin.
- Le crétin t'ennuis, j'ai pas encore appris à utiliser ce bout de bois.
- Hein ? Mais... ah, c'est toi le nouveau, le type qui... !"
Ziprian eut un sourire amusé.
"En personne.
- T'es un sang-de-bourbe... qu'est-ce tu fous à Slytherin ?"
La remarque était cinglante. Ziprian remarqua que toutes les discusions s'étaient arrétés dans la salle, tout le monde le fixant avec tantôt curiosité, tantôt animosité. Agacé de ne pas comprendre la situation - il ne savait pas ce qu'était qu'un sang-de-bourbe, et bien qu'il ne doutait pas que ce soit une insulte ne comprenait pas pourquoi tout le monde s'intéressait subitement à lui. Mais plutôt que de s'énerver, il répondit d'un ton calme et doucement moqueur :
"Et toi, je suppose que tu as le sang bleu ? Quelle vilaine façon de parler, pour un aristocrate. "
Quelques personnes étouffèrent un ricannement dans la salle.
"Imbécile... revient me voir quand tu sauras faire un accio...
- Comment tu dis ? Quelle est la formule ?"
Le blondin ricanna.
"Accio. "
Ziprian, plutôt que de se laisser démonter, fouilla la poche transversale de son sac. Il y trouva sa baguette toute neuve et, après une petite hésitation, la pointa vers son sac.
"Accio ?"
Aucun effet. Il fronça les sourcils et, ignorant les rires moqueurs des autres élèves, reprit en se concentrant davantage :
"Accio !"
Et alors, à l'étonnement général, le sac voleta docilement jusqu'à revenir dans ses mains.
"Génial ! Merci du tuyau, dude !"
Le garçon le regardait bouchée bée. Et puis, finalement, il eut un léger sourire amusé.
"Pas trop mal pour un débutant. Comment tu t'apelles ?
- Ziprian Etchevery. Et toi ?
- Draco Malfoy. "
Hésitation. Malgré la scène qui venait de se dérouler, Ziprian se sentait avoir pour ce garçon une étrange sympathie... il lui tendit la main. Tous s'étonnèrent de voir Draco, LE Draco Malfoy, faire de même.
Puis Ziprian s'éloigna, commençant à monter les escaliers, se retournant de temps en temps pour ramener son sac à lui d'un "accio" et très fier d'y parvenir.


***

Ovide grimaça. Ziprian s'était endormi pendant qu'il geekait et, par curiosité, il était allé voir ce qu'il écrivait - Openoffice>derniers documents utilisés. Et... WTF... c'était tellement...
"Il ressemble à sa soeur", songea-t-il en repensant au fanzine déplorable de Bixti et ses amies. Il referma le doc en remuant négativement la tête, amusé quand même.

***

"Comme ceci : levicorpus ! Répétez après moi, sans votre baguette pour commencer... Levicor... Ah ! Mlle Goldsmith !"
Ziprian, sa baguette pointée sur la demoiselle, s'excusa précipitamment.
"Comment on arrète ce truc ?"

"Professeur Dumbledore... ce jeune homme n'a rien à faire en 1° année !"

"L'objectif étant qu'à la fin du cours, vous ayez réussi à transformer cette souris en tasse. Commencez tout de suite, vous... Mr. Etchevery, vous n'avez pas besoin de votre livre de cours, tout est au tableau. Que faites-vous ?
- Je cherche un sort pour générer du café, Monsieur. "
Et de montrer une belle tasse blanche, toute neuve, décorée d'un dessin de souris grise.

"Albus, enfin... on ne va pas laisser ce garçon en 3° année !"

"Cette potion est très complexe, et je doute qu'une poignée d'entre vous ait réussi à la préparer... néanmoins... "
Ziprian, sûr de lui, but une petite louche de sa mixture. Aussi il se sentit étrange, comme plus... ou plutôt, moins... concret. Il se leva et, sans hésitation, se mit à avancer. Son corps traversa sans encombre table, chaudron et camarades de classe. Le professeur Snape le regarda, d'abord stupéfait, puis eut un petit sourire satisfait.
"Très bien, Etchevery. J'ajoute 15 points à Serpentard... 10 pour la potion et 5 pour votre incroyable arrogance, être sûr de vous au point de boire la première potion que vous faites de votre vie.
- Merci, Professeur. "

"Professeur... Je refuse de garder cet étudiant en 5° année. C'est faire honte à ses capacités. "

"Toc, toc, toc. "
Tous les élèves relevèrent la tête, surpris et heureux de l'interruption du cours de Binns. La porte s'ouvrit et Albus entra à demi, s'excusant rapidement.
"Je vous améne l'élève dont je vous ai parlés, Professeur...
- Oui, bien sûr. Qu'il entre vite. "
Ce que fit Ziprian, sous les regards incompréhensifs de toute une classe. Il avisa une place libre et s'avança... elle était situé à la gauche du garçon de la dernière fois, Draco. Il le regarda en levant un sourcil interrogateur et, comme réponse, son compère lui servit un sourire renard et ôta son sac pour lui laisser une place.
Binns fit taire les bavardages et reprit son cours ; dès lors, le silence de mort qui régnait dans la salle empéchait toute communication directe. Alors, assez naturellement, Draco pris une feuille de parchemin vierge ou il écrivit :
"Qu'est-ce que tu fais là ? Ils t'ont pas mis en première année ?"
Zip lu la note, souris. Il sortit rapidement ses affaires, un parchemin pour - ne pas - prendre le cours, et un pris stylo bic - c'était nettement moins classe que la grande plume et l'encre verte des serpentards, mais tellement plus pratique. Il répondit alors à Draco :
"J'y étais lundi, oui. Mais c'était trop facile, ils m'ont montés de classe. Je suis passé en 3° et en 5°.
- Tout Poudlard en moins d'une semaine. Pas trop mal. "
Sourire colgate de Ziprian et Draco ajouta :
"T'avais vraiment jamais fait de magie avant ?
- Jamais. C'est apparu y'a deux semaines, d'un coup, des tas de trucs bizarres autour de moi.
- Et t'es sang-de-bourbe ?
- C'est quoi ?
- Parents moldus. Non sorciers.
- Oui. Et toi ?"
Draco resta silencieux un instant, réfléchissant. C'était étrange... Que les pouvoirs de ce garçon se soient révélés soudainement à son âge ; qu'il soit si doué, si rapidement ; et puis qu'il ait été envoyé à Slytherin. Ca clochait. Mais il ne savait pas ce que ça pouvait bien être. Il resta un instant à réfléchir, et Ziprian lui donna un léger coup de coude pour lui rapeller de répondre.
"Je suis de sang pur. Ma famille est très prestigieuse, tu t'en rendra vite compte.
- Pur ? Moi je suis 'impur' alors ?
- Oui. "
Il lui rendit la feuille en le regardant de biais. C'était bizarre. D'un côté cette discusion rapellait les faits : ce type était un sang-de-bourbe, il ne vallait rien, il n'avait pas à lui parler. De l'autre... il avait envie de le fréquenter. Peut-être était-ce simplement son étrange charisme ? Il n'avait pourtant pas l'air idiot.
"Tant pis. Tu m'apprendras des trucs de purs quand même ?"
Des trucs de purs ? Draco ne put retenir un pouffement de rire, mais fut vite rapellé à l'ordre par Binns.

***

"Hahaha ! Ziprian tu avoir beaucoup de l'imagination ! C'est drôle !"
Ziprian rougit, prenant les quelques feuilles imprimées dans son salon et soigneusement aggrafées que Neil lui rendait.
"Merci.
- Tu préférer Slytherin que Gryffondor ?
- Oui... je trouvais ça plus original.
- C'est bonne idée ! Mais, est-ce que tu faire venir nous aussi dans histoire ?
- ... ?
- Oui ! Ovide sera triste que le ordinateur marche pas à Hogwart, et je aimerais bien le botanic leeson je croire. Et... "
Il baissa le ton.
"Marius sera le méchant de l'histoire !"

***

En quelques jours, Draco et Ziprian étaient devenus inséparables. Ils passaient tout leur temps ensemble, Draco avait viré Crabbe et Goyle de son dortoir pour le partager avec son nouvel ami... Ils rigolaient toute la journée, échaffaudaient des plans machiavéliques, et parfois, discutaient sérieusement.
"C'est pas possible, Zip, je t'assure ! J'ai cherché partout, j'ai demandé à mon père... Les pouvoirs qui arrivent à ton âge, ça n'existe pas. "
L'albinos, couché torse nu sur son lit, ricanna.
"Je suis un fantôme alors ? Bouuuh ! C'est moi le Ziprian sanglant !"
Il fit mine de s'en prendre à son ami qui s'écarta nonchalamment.
"Je suis sérieux. "
Il soupira et se rassit sur son lit.
"Je sais. Mais, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Peut-être que j'avais déjà mes pouvoirs avant... je les utilisais pas, c'est tout.
- Hogwart l'aurait su.
- Bah peut-être pas. C'est quoi le plus improbable ? Des pouvoirs qui apparaissent tard ou une défaillance de l'école ?
- Les deux sont impossibles... À moins que...
- Oui ?
- Que tes pouvoirs aient bel et bien apparus... mais qu'ils aient été masqués. À toi-même comme à Hogwart.
- Comment c'est possible ?
- Je ne sais pas... un charme ? Ca doit exister.
- Mais qui m'aurait enchanté ? Et pourquoi ? Allez, arrète !"
Draco ne répondit plus rien mais resta songeur un long moment. Qui, et pourquoi... La réponse était sans doute quelque part.


Les vacances arrivèrent, bien vite pour Ziprian qui n'était pas arrivé à l'école depuis très longtemps. Mais il était tout de même content de rentrer chez lui pour retrouver sa famille, ses amis. Une seule chose l'embétait : de pas voir Draco de deux semaines ! Il ne pourrait jamais lui rendre visite, les Malfoy n'accepteraient pas de le recevoir dans leur demeure. En revanche, l'inverse était possible...
C'est ainsi qu'il débarqua chez lui non pas seul, mais avec Draco, qui avait envoyé un hibou à ses parents pour leur dire qu'il restait à Poudlard pour les vacances. Après un long trajet, ils arrivèrent devant la maison. Et...
"Zipwiaaan !"
Zip, qui venait à peine d'ouvrir la porte, fut emporté par le câlin bondissant d'un petit rouquin. Il rit et lui rendit son étreinte.
"Neil ! Je suis content de te voir. "
S'approcha ensuite un grand brun qui tendit la main à l'albinos.
"Salut bro.
- Check, sale geek. "
Draco, un peu en retrait, les observait en silence. Mais Ziprian se tourna a nouveau vers lui :
"Je vous présente Draco, un ami de l'école ! Draco, voilà Neil et Ovide. "
Le serpentard leur serra rapidement la main, un peu dérangé - pas très habitué a cotoyer des moldus.
"Tes parents sont pas là ?"
Hasarda-t-il.
"Non, ils sont partis chez ma grand-mère, ils reviendront dans quelques jours... "

***

Ils passèrent de magnifique vacances, lalalala.....


*insérer ici longue épopée de 50pages avec quête, amazing super powers et shonen-ai*


Extraits :


"Draco, arrète de tourner autour du pot, explique-moi !
- Ecoute... C'est une vieille superstition tenace : les albinos sont maudits, et leur présence dans une famille entraine la déchéance. De nombreuses familles de sang-purs sont tombés ainsi par le passé...
- Mais alors, tu pense que je viens d'une famille de sang-purs ?
- Non, Zip. Je sais que tu viens d'une famille de sang-purs. J'ai retrouvé le parchemin que mon père a utilisé pour bloquer ta magie avant de t'abandonner.
- ... Drake, attends, t'es en train de me dire que..
- Que t'es mon frère. Oui. "


"Marius ?! Tu es un sorcier ?
- Je suis si content que tu le sois aussi, mon Ziprian ! On va enfin pouvoir être réunis... tout ça sous le règne du seigneur noir !
- T'es complétement taré !"


"Zipwian... j'ai eu si peur...
- Neil... chut... ça va aller... allez, chut, ça va... "
Ziprian garda très longtemps l'écossais dans ses bras, le berçant doucement jusqu'à ce qu'il s'endorme.


Ziprian releva le menton et, d'un geste gracile, leva sa baguette. Il planta son regard froid et pénétrant dans celui du seigneur noir.
"Je n'ai pas peur de toi. "


***

"Frangin ! C'est trop génial !! Je peux la mettre dans notre zine ?
- Hein... mais non ! C'est personnel !
- On change les prénoms si tu veux ! Allez ! c'est trop génial, je te connaisais pas ce talent de fanficeur ! D'ailleurs, généralement, y'a plutôt des fanficeuses...
- Je croyais que t'avais laissé tomber les vannes à ce sujet depuis quelques années, soeurette.
- Rho mais qu'il est susceptible... Bon allez...
- Hé, qu'est-ce tu copie sur ta clef USB ?
- Rien, rien...
- Arrète, prends pas ça ! Rhaaa Bixti !!"

***

Et voilà... il avait sauvé le monde des sorciers, avait combattu le terrible seigneur noir (et Marius), et... souriant, Ziprian caressa tendrement les cheveux de Neil endormi contre lui, épuisé de la nuit qu'ils venaient de passer.








Isatis pour "Mary Sue/Gary Stu HP"

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Cher journal... - Lychee
















Lychee pour "Cher journal..."

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Bal costumé - Melhyrïa

COCKROACH, INC.

Où tout finit bien dans le meilleur des mondes…



  • Louis, mon ami, une idée splendide me vient !

Louis, nonchalamment (mais toujours de façon sexy, du moins le croyait-il) étalé sur le lit de son grand ami Marius, leva un sourcil indolent :

  • Je ne peux contenir la hâte que vos paroles me procurent, cher ami. Faites-moi donc part de cette idée splendide !

Marius bomba le torse (enfin, encore plus qu’il ne l’était déjà) et annonça :

  • Un bal costumé. Je vais faire organiser par la fac un bal costumé auquel tous les étudiants devront venir. Et là, sous couvert des masques, mon Ziprian tombera enfin sous mon charme dévastateur.

  • Oh ! Car en plus d’être costumé, le bal sera masqué ?

Un sourire que l’on ne pouvait qualifier que de machiavélique illumina le visage de Louis Luterne et, avec un geste étudié, il replaça derrière son oreille droite une mèche de ses cheveux. Une fois en collants, tunique de soie et escarpins à boucle (sans oublier une cape pour les effets de tissu dans la brise), le monde ne lui résisterait plus et il serait enfin adulé à sa juste valeur. Marius de son côté songeait plutôt à son fameux déhanché dévastateur : qui dit bal dit danse… Ah, que ne ferait-il pas pour un tango langoureux avec son Ziprian…

  • Mais, reprit Louis les sourcils froncés, cher ami, comment diable allez-vous convaincre votre noble établissement à orchestrer un tel événement ?

Marius se rengorgea, un petit rictus condescendant aux lèvres. Sans nul doute que son regard, sous ses lunettes noires, était lui aussi un peu hautain.

  • Quelques professeurs me doivent des faveurs…

Et il quitta la pièce d’un pas censément martial, mais que le dandinement exagéré de son arrière-train rendait plutôt ridicule. Louis ne s’offusqua pas de ce départ soudain et décida d’aller rendre visite à certain tailleur de sa connaissance.


***

L’affiche, sobrement pailletée et traversée d’un arc-en-ciel, proclamait :





Églantine la première avait découvert l’affiche et Ziprian et Ovide avaient mis un certain temps à découvrir que son histoire de valse moyenâgeuse n’était pas une autre de ses élucubrations mystico-hippies. Ovide c’était immédiatement résolu à avoir une sale note sur ses prochains devoirs, avant de réaliser, calculs à l’appui, que le dossier à rendre le lundi d’après concernait la physique et que, vu ses derniers résultats dans cette matière, il ne pouvait décemment pas se permettre de perdre plus de points encore sur sa moyenne trimestrielle. Déprimé, il s’enferma dans sa chambre et se lança à la conquête du level up de son personnage préféré de WOW.

Ziprian, bien qu’il trouva l’idée séduisante, ne pouvait que regretter l’absence de son cher et tendre Neil à un moment si opportun. La mort dans l’âme il se prépara à rechercher un costume qui répondait au critère « médiéval » sans pour autant le faire ressembler à un paysan dénutri (voire carrément déjà mort vu son teint pâle). Mais avant cela, il devait convaincre Ovide de l’accompagner. Après s’être torturé les méninges, une idée parfaite lui vint à l’esprit.

***


  • Bonjour, Janice. Comment allez-vous ?

  • Ah Ziprian ! Tu tombes bien, je pense qu’il n’y a que toi qui puisses faire sortir mon fils de son antre. Deux jours qu’il y est, je crois qu’il est grand temps pour lui d’avaler un vrai repas.

Mi-sardonique, mi-désolée, la mère d’Ovide laissa entrer le meilleur ami de son rejeton (et presque le seul à ne pas être virtuel). Ce dernier gravit les marches conduisant à l’étage et frappa délicatement à la première porte à gauche. Un grognement digne d’un ours dérangé dans son hibernation lui répondit.

  • Ovide ? J’ai eu une idée pour le bal costumé.

Le grognement qui lui revint cette fois-ci ressemblait à s’y méprendre aux lamentations d’un Chewbacca qui se réveillerait intégralement chauve. Décidant de couper court à ce concert désolant, Ziprian balança ingénument :

  • Tu sais, le thème « médiéval » je le trouve pas si mal… Y’avait des chevaliers au Moyen-Âge.

Court silence. La porte s’ouvrit légèrement et deux yeux brillants d’espoir sous une paire de lunettes surmontée d’une tignasse hirsute apparurent dans l’entrebâillement.

  • Avec une armure, le chevalier ?

  • Et une épée aussi, acquiesça le blond.

Un sourire immense bouffa le visage du brun. Le Samedi à venir ne s’annonçait pas si horrible…


***

Dans sa tenue de templier bien trop large pour révéler la grâce et l’harmonie de ses membres déliés, Louis Luterne ne s’amusait pas du tout. Pour la troisième fois déjà il tenta de poser la question cruciale qui le torturait à Marius :

  • Daigneriez-vous cher ami accéder à mon humble requête et m’instruire de la raison pour laquelle le thème de ce bal costumé est le Moyen-Âge ?

Mais ce dernier, bien trop occupé à rajuster la capuche de sa bure monacale qui cachait son visage, tout en observant la salle à la recherche de celui qui enflammait son cœur, n’écoutait pas un mot de ce qu’on lui disait et répondit distraitement que oui, la tenue de templier était très bien, que l’épée en plastique ne faisait qu’un tout petit peu toc et que le loup en soie ne déparait pas du tout avec le reste. Abandonnant une cause qui lui semblait définitivement perdue, Louis Luterne attrapa un gobelet de ce qu’il pensait être une limonade, l’avala cul-sec et ne comprit jamais comment il avait pu finir dans le lit d’une étudiante laide et anorexique beaucoup plus jeune que lui. S’il avait su que ce gobelet (et les nombreux suivants avalés dans la foulée) contenait en fait du rhum vieux pur, subrepticement infiltré par quelques étudiants fêtards et contestataires, peut-être aurait-il mieux compris. Qui se serait douté en effet qu’un gars que l’on voyait toujours un verre de rosé ou un cocktail à la main tenait si peu l’alcool ?

De son côté, Marius venait enfin de repérer l’élu de son cœur, sa tendre moitié, son petit sucre d’orge, bref, Ziprian. Bien sûr, il était sublime dans une tenue très sobre : chemise blanche à lacet, manches bouffantes et poignets serrés, pantalon noir, guêtres en cuir, cape en velours bordeaux ainsi que, accessoires ultimes, le ceinturon clouté et le loup de satin noir, très à propos sur lui. Passant immédiatement en mode dragueur, Marius s’approcha du jeune homme au teint d’albâtre. À peine avait-il ouvert la bouche que Ziprian, l’air terrorisé, gargouillait :

  • Ovide !

Une ombre immense s’abattit soudain sur Marius, qui se recroquevilla. Le costume de paladin d’Ovide, armure étincelante et véritable épée à deux mains, était très convaincant. Sous son casque, la voix amusée du brun retentit :

  • Des lunettes de soleil sous un capuchon… Et une mèche de cheveux mi-lisse mi-bouclée… Serait-ce notre très cher Marius ?

Ziprian opina furieusement de la tête et, d’un petit coup d’épaule désinvolte, Ovide envoya bouler le gêneur un peu plus loin. En voulant se relever, le moine improvisé bouscula un fantassin peu commode qui l’expédia à l’hôpital avec une côte fracturée, un bras cassé, un œil au beurre noir et, pour faire bonne mesure, une authentique tonsure.

Ziprian poussa un soupir de soulagement, la larmichette à l’œil :

  • Ovide, t’es un vrai poteuuuh.

Celui-ci haussa les épaules, modeste :

  • Tu sais même pas à quel point.

Puis il se décala d’un pas un peu lourd, dévoilant aux yeux ravis de Ziprian un Neil tout fraîchement débarqué d’Écosse et absolument craquant dans son costume de troubadour, cornemuse sous le bras.

  • Neiiiiil !

  • Zipwian ! Je ai Erasmus a little bit plus long !

Les deux tourtereaux se prirent dans les bras, émus, et Ovide, qui n’en pouvait plus de tant de mièvrerie, détourna pudiquement le regard et observa la foule. Il venait de reconnaître Joy (momentanément transformée en paysanne à bonnet) en grande conversation avec Églantine (facile à repérer en fou du roi : chapeau à clochettes et chaussons pointus) lorsque un éclat orangé attira son attention ; le fantassin qui avait bastonné Marius un peu plus tôt dans la soirée s’avérait être une superbe rousse, qui maintenant qu’Ovide la voyait de plus près s’avéra être fort généreusement dotées en courbes par la nature. Ovide plissa les yeux (sans lunettes sous son heaume, il ne voyait pas grand-chose) et comme elle se rapprochait encore, constata que le vert intense de son regard transperçait aisément la barrière de son masque. Il en était à compter les taches de son qui paraient harmonieusement la peau sans aucun doute très douce de ses bras lorsqu’il comprit enfin qu’elle se dirigeait vers lui, et même qu’elle l’avait atteint.

  • Salut ! Je voulais te remercier de m’avoir laissé m’occuper de ce type tout à l’heure. C’était peut-être ta chasse gardée, désolée.

Pris de court, Ovide la fixa avec un air stupide qui, heureusement pour lui, passa inaperçu sous le casque. Il parvint enfin à grommeler un petit « de rien » puis, n’écoutant que son courage, un « tout le plaisir était pour moi ».

À son tour intimidée, la fantassin baissa les yeux :

  • Je suis pas très douée pour les conversations irl, mais si tu veux bien on pourrait euh… prendre une bière ensemble ?

  • Irl ? Tu es une gameuse ?

La rousse baissa les yeux, gênée.

  • Pire, une geek.

Melhyrïa pour Kima

16 août 2009











Melhyrïa pour "Bal costumé"

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Fangirls - Célia

« Fangirl(s) »

Titre : La fin du monde que les gens normaux ne voient pas


« Bryan Singer est un réalisateur de seconde zone. »
L'affirmation clairement écrite par une fan anonyme sur un forum comme il en existe tant partout et surtout n'importe où sur le net laissa Brigitte perplexe. Bon certes ok, tous les goûts sont dans la nature, et oui forcément, monsieur Singer n'a pas fait que des bon film.
Ceci dit internet a cette faculté étrange de débarrasser tous ses utilisateurs de la moindre parcelle de volonté d'objectivité qu'ils auraient eu, pu avoir, auraient pu aimer avoir.
Brigitte ne faisait pas exception.
« QUOOOOOOOOOOOOOOOOOOOI !!!! »
Gizmo, son chat persan trop mignon sursauta, planta les griffes dans l'oreiller du lit en atterrissant puis fila vite vite au salon, histoire d'échapper à la folie furieuse de sa maîtresse.
Brigitte n'y fit pas attention. Elle relut le commentaire, frissonna du nez (une petite moue qui, croyait-elle à un moment donné, lui donnait l'air mutin alors qu'en fait, avait-elle réalisé plus tard, lui donnait l'air enrhumé) puis remonta le fil jusqu'au début de la conversation.
« Ha. »
Ils allaient tourner un film basé sur l'ancienne série de Battlestar Gallactica. Pas de quoi en faire tout un grille-pain non plus, se dit Brigitte, qui en avait vu des pires de nouvelles (enfin depuis qu'elle avait entendu parlé d'une adaptation d'Anne Rice avec Vincent Perez, plus rien ne lui faisait peur)
Une sueur glacée lui remonta des pieds jusqu'au menton, ses mains commencèrent à trembler, sa paupière droite fut prise de nervosité. Il ne s'agissait pas d'une discussion (enfin d'un lynchage) de fans en colère non ! « Elles » l'avaient retrouvée. « Elles » allaient lui pourrir son nouveau territoire. « Elles » ne la lâcherait jamais.
Brigitte quitta son écran d'ordinateur des yeux et leva le regard vers l'étagère à sa droite. S'y trouvait une figure made in China contrefaite de Prince of Tennis. Elle était encore jeune alors, et elle n'avait pas honte, au contraire, d'être une fangirl ! C'était son hobby, sa façon de vivre, son excuse pour sociabiliser autrement que par icq. Elle avait même fait des fanarts, des fanfics, des cosplay ! C'était chouette...
Son regard dériva vers les énormes volumes de Harry Potter et Brigitte poussa un long soupir désespéré. C'est là que tout avait commencé. Les délires encore drôles, les cross-overs pourris, les absences de règles grammaticales, les petite fille voulant acheter le fanart le plus porno qui soit, les haines, les colères, les trahisons... Brigitte frémit. Les fangirls...
Elles lui avaient pourri son groove et depuis Brigitte cherchait « le » fandom où elle pourrait leur réchapper. Mais, à chaque fois, après un ou deux mois passé en toute tranquillité, « elles » arrivaient, et « elles » faisaient de plus en plus peur.
Chaque objet sur l'étagère de Brigitte lui rappelait une étape de cette course contre la montre perdue d'avance : sa figurine de Boromir, son mini Dalek, sa photo de ZQ en Spock... A chaque fois elle abandonnait ses espaces de discussion, affolée par cette gangrène qui ne cessait de croître, menaçant la santé mentale de sans doute plusieurs millions de gens !
Et maintenant Battlestar Galactica...
Brigitte ouvrit open office et décida par quel moyen elle allait pouvoir assouvir sa vengeance. Après tout, elle aussi pouvait s'exprimer, et elle savait le faire bien !
Elle n'avait pas commencé tout de suite, avait attendu, n'avait pas osé, puis c'était venu tout seul : un petit Legolas/Gimli, un truc très gentil qui n'avait pas soulevé beaucoup de protestation à son grand désespoir ; elle avait récidivé avec du Sam/Aragorn, dans ce sens-là, oui madame ! Et là ça avait été beaucoup plus drôle.
Ensuite une longue fic Ianto/Gwen, oui Madame ! Et encore un peu plus s'il vous plaît ! Et du Docteur/Dalek ! Encore mieux, envoyée sur une communauté anglaise de pétasses hystériques du Docteur/Rose et Docteur/Martha, en se « trompant » de communauté, forcément.
Hm, quel bonheur...
Que pouvait-elle faire de pire à présent pour se venger des fangirls ? Assouvir sa colère, extérioriser sa frustration ?
« MWAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!! J'ai trouvé ! Je suis un génie !!!!!! Je suis le maître du monde !!!!!! »
Après tout, Brigitte aussi était un fangirl, et une fangirl dans sa plus belle définition : passionnée et extrême.
« Bon alors, se demanda-t-elle à mi-vois. Qui « top » ? Zip ou Marius ? »


FIN ;p







Célia pour "Fangirls"

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