L'illumination d'Eglantine
-Ma limonade vient de me prédire l'apocalypse, annonça calmement Églantine en levant le nez de sa boisson.
Aussi passionnante que fût sa remarque, personne ne daigna lui prêter attention. Non pas par pure méchanceté ou par dédain, mais tout simplement parce Ziprian était bien trop occupé à parler de lui, et que Ovide était bien trop concentré à faire semblant de l'écouter. Il avait d'ailleurs trouvé la feinte parfaite, il lui suffisait de hocher la tête de temps à autre, de ponctuer ses phrases par un "ah bon !" ou un "oui c'est vrai.". Il était fier de lui, il avait trouvé un moyen de passer encore plus de temps devant son écran.
Églantine ne prit pas mal le manque de réponse de ses camarades. Elle savait à quel point cette annonce était choquante et elle avait prévu qu'ils resteraient sans voix (elle avait vu ça dans son thé, ce matin.), et après tout, elle était chez Ziprian, donc il y avait toujours quelqu'un d'autre qui pouvait écouter ses prédictions. Elle pensa à Bixti en souriant. Elle se demandait ce que lui réservait son karma.
Elle se leva, et se dirigea vers la chambre de celle-ci en sautillant, s'arrêtant de temps à autre dans le couloir pour admirer les imperfections dans la tapisserie.
-Cette petite tâche cache de profonds remords...murmura-t-elle pour elle même en examinant une tache de peinture.
Elle poussa la porte de la chambre de Bixti tout doucement, de peur de troubler sa concentration. En effet ,cette dernière avait l'air très concentrée, elle dessinait.
Églantine s'assit sur son lit, sans se faire remarquer, posa les mains sur ses genoux, et resta là, à la regarder en souriant. Cela dura quelques minutes avant qu'elle n'ait des fourmis dans les jambes.
-Ah, un démon chatouilleur ! C'est la quatrième fois depuis hier ! s'exclama-t-elle en s'agitant, tentant de faire partir le "démon".
Bixti se retourna immédiatement, renversa son pot à crayon et jura plusieurs fois.
-Mais, mais, mais, ça te prend souvent d'entrer dans la chambre des gens comme ça ! hurla-t-elle avant de se baisser pour ramasser les crayons. Pendant un instant elle sembla prête à les lancer sur Églantine qui continuer à s'égosiller sur son lit avant de se souvenir que ce n'étaient pas donné, les crayons.
-Bon, allez va voir mon frère, je suis pas une babysitter, moi, grogna-t-elle en se rasseyant.
Églantine poussa un long soupir. Elle s'était enfin débarrassé du démon chatouilleur. Elle se leva, et se plaça à côté de Bixti.
-Tu vas devoir racheter une brosse à dent.
-...pardon ?
-J'ai vu ça dans ton dessin, précisa la plus petite.
-Je ne vois pas le rapport avec mon dessin, ronchonna Bixti en se disant que décidément, tous les amis de son frère étaient des aliénés...
-Et j'ai vu que l'apocalypse serait rose bonbon.
...mais elle elle remportait une palme.
-Bon écoute, j'ai du travail, là.
-Tu fais un fanzine c'est ça ? Ovide m'a dit que c'était nul, mais je ne le crois pas, parce que j'ai vu...
-Oui tu as vu dans les nuages que mon fanzine allait devenir célèbre, c'est ça ? railla Bixti.
-Comment as-tu deviné ?
-...
-Oh, c'est Harry Potter, constata Églantine en regardant le fameux livre posé sur une étagère.
-Bien vu, œil de lynx.
-Ça me donne une idée.
-Passionnant, lui répondit Bixti en gommant furieusement son énième râté.
-Tu pourrais faire une histoire avec Ziprian, dans ton fanzine. Et avec des cochons d'inde.
-...
-Ziprian à l'école des sorciers, ce serait bien non ? s'amusa Églantine en feuilletant le livre.
Bixti s'arrêta net de dessiner. Elle venait d'avoir l'illumination de sa vie, le scénario parfait, qui la rendrait riche à coup sûr. "Ziprian Le Gary Sue à l'Ecole des Sorciers". Mais oui, tout simplement !
-Églantine tu es un génie ! s'exclama-t-elle en secouant la petite blonde, un génie ! Viens par là, on va s'amuser.
____________________
"Il était une fois, dans le monde des sorciers, un être incroyable. Un être bouleversant. Un être incroyablement bouleversant. Un garçon, un homme qui renversa toutes les lois de l'univers, plus beau que Sirius Black, plus intelligent qu'Hermione Granger, plus célèbre qu'Harry Potter, plus drôle que Ron Weasley, plus populaire que James Potter, plus sage qu'Albus Dumbledore et surtout, plus sexy que Severus Snape (*1), et son nom, était Ziprian Etchevery. Un nom unique pour un homme parfait.
Zirprian n'était pas orphelin, mais il n'avait pas de parents. Il était parti de la maison familiale à trois ans, s'étant rendu compte qu'il était bien trop dangereux pour sa famille. En effet, à trois ans, il avait déjà beaucoup d'ennemis, des affreux jaloux qui redoutaient sa popularité et auraient bien voulu se débarrasser de lui.
Il avait vécu dans la rue, mais avait supporté cette épreuve, car c'était le lot de tous les hommes bons, de supporter sans rien dire. De plus, il était bien assez astucieux pour trouver de la nourriture, et parfois il ne mangeait pas pendant trois jours. Malgré cette malnutrition, il restait beau, ses cheveux blancs étincelants au soleil séduisaient toutes les demoiselles, et il n'avait pas un seul poil. Vivant dans la rue, il ne fit pourtant jamais la manche, car bien trop fier pour cela, néanmoins, il parvenait à gagner de l'argent, en aidant les autres pauvres qui n'hésitaient pas à lui donner leur seules pièces en guise de récompense. Il avait déjà beaucoup d'amis, en ce temps là.
Un jour, il eut onze ans. Chose normale pour tout être humain, même sorcier. D'ailleurs, il avait déjà appris à dompter ses pouvoirs magiques, un jour qu'un bandit attaquait une banque, il pris son courage à une main (pas besoin de deux mains), entra dans le bâtiment, fit sortir tout le monde, et grâce à sa magie extraordinairement puissante, attacha tous les malfrats, les ligota, les livra à la police, et bien sûr, ne demanda pas d'argent.
Bref, notre jeune héros reçut sa lettre pour Poudlard. Dieu sait ce qu'il s'y attendait, d'ailleurs il ne fut même pas surpris, cette école, c'était lui qui l'avait inventé, dans une autre vie. (Les mythes des fondateurs ? Sornettes !)
Le jour J arriva, Ziprian ne prit pas de valise, car il n'avait pas d'affaires, et que ses manuels l'attendaient à l'école, il avait beaucoup de relations haut-placées au ministère.
Sur le quai de la gare, un tas de monde vint le saluer, des hommes, des femmes, et même des vieillards, émerveillé de voir LE garçon en vrai. Car tout le monde le connaissait, des gens accumulant autant de qualités ne courraient pas les rues.
Acclamé par la foule, il monta dans le train, qui arriva pile à l'heure rien que pour lui. Il s'assit dans le meilleur compartiment et se permis même de bousculer les septièmes années qui s'inclinaient à son passage.
Il fallut longtemps pour que son wagon se remplisse, tout le monde voulait monter avec lui, mais personne n'osait faire le premier pas. Enfin, un jeune éphèbe roux du nom de Neil entra. Immédiatement, Zirprian tomba amoureux de lui, sa fleur dans les cheveux était hypnotisante. Ses sentiments furent bien sûr retournés, et ils s'avouèrent l'un à l'autre dans la seconde qui suivit leur rencontre.
Bien sûr leur relation fut mal vue, mais Ziprian s'en fichait éperdument, son amour était plus fort que tout au monde.
La deuxième personne a entrer dans le wagon fut un certain Ovide Gauthier qui devint son meilleur ami à l'instant où il croisa son regard franc et honnête. Car le Destin le voulait.
Durant le trajet en train, Ziprian signa quatre-vingt dix autographes et fit cent un bisous. Pas plus, car il avait besoin d'un peu de repos, tout ce chamboulement l'avait épuisé. Pour la première fois de sa vie il ressentit la fatigue.
Vint l'heure de la répartition. Ziprian passa avant tout le monde car Dumbledore était en vérité son grand oncle par alliance et il tenait à ce que son petit neveu passe le premier. Le Choipeaux, à peine posé sur son crâne prononça ses mots, qui restèrent gravés dans l'histoire:
"Cet enfant est trop parfait ! Il faudrait lui inventer une maison ! Ou le mettre dans toutes !"
On opta pour la dernière solution, sous les ordres express de Ziprian: il changerait de maison toutes le semaines. Sous les applaudissements, il s'assit à la table des professeurs (il ne parvint pas à choisir à quelle table s'assoir pour le premier repas, et décida d'être équitable).
Sa vie à Poudlard fut heureuse. Tous les professeurs l'aimaient, il était apprécié de tous les élèves et son amour secret pour Neil était admiré de tous. On écrivit des livres sur lui, et il passait chaque jour dans la Gazette du Sorcier, racontant ses divers exploit et donnant de temps à autres des interviews où il donnait quelques informations croustillantes sur sa personne: sa pointure de chaussure, sa marque préférée, son shampoing fétiche..
Il quitta Poudlard en ayant obtenu ses BUSES et ses ASPICS avec de parfaits résultats (évidemment, il avait explosé tous les records). Il exerça différents métiers dans lesquels il excella tous avant de se rabattre sur le bénévolat.
Il mourut en héros, après avoir donné une cuisse de poulet à un SDF. Ses exploits furent gardés en mémoire grâce à différents écrits, notamment ceux de son fidèle Ovide qui aida Neil à surmonter son chagrin après la perte insoutenable de l'amour de sa vie. Ensembles, ils publièrent une saga de huit tomes (mieux que Harry Potter !) qui relatèrent ses aventures.
La véracité de leurs récits furent remis en cause une fois, par une aliénée du nom de Bixti qui se fit immédiatement enfermer à Azkaban pour avoir tenu des propos déshonorants.
Ainsi se termine le court résumé de la magnifique vie de Ziprian Etchevery, héros apprécié de tout le monde sorcier et élève favori de Severus Snape."
Bixti ferma son stylo et admira son récit d'un air satisfait.
-Maintenant, il ne reste plus qu'a dessiner tout ça !
-C'est très intéressant comme récit, Bixti, je peux garder la feuille ? Je pense l'utiliser pour une séance de divination.
-Vas-y, je vais préparer mes planches ! répondit-elle, de bien meilleure humeur.
__________________
Quelques minutes après.
Ce genre de récit tombe toujours malencontreusement entre de mauvaises mains. Toujours. Églantine, après s'être emparé du synopsis avait décidé qu'elle devait absolument se laver les mains (une histoire de poulpe géant.), et avait courut à la salle de bain, abandonnant le papier sur le bureau de Ziprian.
Qui revenait justement de Starbucks. Avec Ovide.
-Comment ça "Et Ovide aida Neil à surmonter son chagrin ?"
-BIXTIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!
Bixti était satisfaite, son premier acheteur se montra bien vite, et en plus c'était Marius.
Elle hésita à rajouter des scènes yaoi, pour le coup.
-Ma limonade vient de me prédire l'apocalypse, annonça calmement Églantine en levant le nez de sa boisson.
Aussi passionnante que fût sa remarque, personne ne daigna lui prêter attention. Non pas par pure méchanceté ou par dédain, mais tout simplement parce Ziprian était bien trop occupé à parler de lui, et que Ovide était bien trop concentré à faire semblant de l'écouter. Il avait d'ailleurs trouvé la feinte parfaite, il lui suffisait de hocher la tête de temps à autre, de ponctuer ses phrases par un "ah bon !" ou un "oui c'est vrai.". Il était fier de lui, il avait trouvé un moyen de passer encore plus de temps devant son écran.
Églantine ne prit pas mal le manque de réponse de ses camarades. Elle savait à quel point cette annonce était choquante et elle avait prévu qu'ils resteraient sans voix (elle avait vu ça dans son thé, ce matin.), et après tout, elle était chez Ziprian, donc il y avait toujours quelqu'un d'autre qui pouvait écouter ses prédictions. Elle pensa à Bixti en souriant. Elle se demandait ce que lui réservait son karma.
Elle se leva, et se dirigea vers la chambre de celle-ci en sautillant, s'arrêtant de temps à autre dans le couloir pour admirer les imperfections dans la tapisserie.
-Cette petite tâche cache de profonds remords...murmura-t-elle pour elle même en examinant une tache de peinture.
Elle poussa la porte de la chambre de Bixti tout doucement, de peur de troubler sa concentration. En effet ,cette dernière avait l'air très concentrée, elle dessinait.
Églantine s'assit sur son lit, sans se faire remarquer, posa les mains sur ses genoux, et resta là, à la regarder en souriant. Cela dura quelques minutes avant qu'elle n'ait des fourmis dans les jambes.
-Ah, un démon chatouilleur ! C'est la quatrième fois depuis hier ! s'exclama-t-elle en s'agitant, tentant de faire partir le "démon".
Bixti se retourna immédiatement, renversa son pot à crayon et jura plusieurs fois.
-Mais, mais, mais, ça te prend souvent d'entrer dans la chambre des gens comme ça ! hurla-t-elle avant de se baisser pour ramasser les crayons. Pendant un instant elle sembla prête à les lancer sur Églantine qui continuer à s'égosiller sur son lit avant de se souvenir que ce n'étaient pas donné, les crayons.
-Bon, allez va voir mon frère, je suis pas une babysitter, moi, grogna-t-elle en se rasseyant.
Églantine poussa un long soupir. Elle s'était enfin débarrassé du démon chatouilleur. Elle se leva, et se plaça à côté de Bixti.
-Tu vas devoir racheter une brosse à dent.
-...pardon ?
-J'ai vu ça dans ton dessin, précisa la plus petite.
-Je ne vois pas le rapport avec mon dessin, ronchonna Bixti en se disant que décidément, tous les amis de son frère étaient des aliénés...
-Et j'ai vu que l'apocalypse serait rose bonbon.
...mais elle elle remportait une palme.
-Bon écoute, j'ai du travail, là.
-Tu fais un fanzine c'est ça ? Ovide m'a dit que c'était nul, mais je ne le crois pas, parce que j'ai vu...
-Oui tu as vu dans les nuages que mon fanzine allait devenir célèbre, c'est ça ? railla Bixti.
-Comment as-tu deviné ?
-...
-Oh, c'est Harry Potter, constata Églantine en regardant le fameux livre posé sur une étagère.
-Bien vu, œil de lynx.
-Ça me donne une idée.
-Passionnant, lui répondit Bixti en gommant furieusement son énième râté.
-Tu pourrais faire une histoire avec Ziprian, dans ton fanzine. Et avec des cochons d'inde.
-...
-Ziprian à l'école des sorciers, ce serait bien non ? s'amusa Églantine en feuilletant le livre.
Bixti s'arrêta net de dessiner. Elle venait d'avoir l'illumination de sa vie, le scénario parfait, qui la rendrait riche à coup sûr. "Ziprian Le Gary Sue à l'Ecole des Sorciers". Mais oui, tout simplement !
-Églantine tu es un génie ! s'exclama-t-elle en secouant la petite blonde, un génie ! Viens par là, on va s'amuser.
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"Il était une fois, dans le monde des sorciers, un être incroyable. Un être bouleversant. Un être incroyablement bouleversant. Un garçon, un homme qui renversa toutes les lois de l'univers, plus beau que Sirius Black, plus intelligent qu'Hermione Granger, plus célèbre qu'Harry Potter, plus drôle que Ron Weasley, plus populaire que James Potter, plus sage qu'Albus Dumbledore et surtout, plus sexy que Severus Snape (*1), et son nom, était Ziprian Etchevery. Un nom unique pour un homme parfait.
Zirprian n'était pas orphelin, mais il n'avait pas de parents. Il était parti de la maison familiale à trois ans, s'étant rendu compte qu'il était bien trop dangereux pour sa famille. En effet, à trois ans, il avait déjà beaucoup d'ennemis, des affreux jaloux qui redoutaient sa popularité et auraient bien voulu se débarrasser de lui.
Il avait vécu dans la rue, mais avait supporté cette épreuve, car c'était le lot de tous les hommes bons, de supporter sans rien dire. De plus, il était bien assez astucieux pour trouver de la nourriture, et parfois il ne mangeait pas pendant trois jours. Malgré cette malnutrition, il restait beau, ses cheveux blancs étincelants au soleil séduisaient toutes les demoiselles, et il n'avait pas un seul poil. Vivant dans la rue, il ne fit pourtant jamais la manche, car bien trop fier pour cela, néanmoins, il parvenait à gagner de l'argent, en aidant les autres pauvres qui n'hésitaient pas à lui donner leur seules pièces en guise de récompense. Il avait déjà beaucoup d'amis, en ce temps là.
Un jour, il eut onze ans. Chose normale pour tout être humain, même sorcier. D'ailleurs, il avait déjà appris à dompter ses pouvoirs magiques, un jour qu'un bandit attaquait une banque, il pris son courage à une main (pas besoin de deux mains), entra dans le bâtiment, fit sortir tout le monde, et grâce à sa magie extraordinairement puissante, attacha tous les malfrats, les ligota, les livra à la police, et bien sûr, ne demanda pas d'argent.
Bref, notre jeune héros reçut sa lettre pour Poudlard. Dieu sait ce qu'il s'y attendait, d'ailleurs il ne fut même pas surpris, cette école, c'était lui qui l'avait inventé, dans une autre vie. (Les mythes des fondateurs ? Sornettes !)
Le jour J arriva, Ziprian ne prit pas de valise, car il n'avait pas d'affaires, et que ses manuels l'attendaient à l'école, il avait beaucoup de relations haut-placées au ministère.
Sur le quai de la gare, un tas de monde vint le saluer, des hommes, des femmes, et même des vieillards, émerveillé de voir LE garçon en vrai. Car tout le monde le connaissait, des gens accumulant autant de qualités ne courraient pas les rues.
Acclamé par la foule, il monta dans le train, qui arriva pile à l'heure rien que pour lui. Il s'assit dans le meilleur compartiment et se permis même de bousculer les septièmes années qui s'inclinaient à son passage.
Il fallut longtemps pour que son wagon se remplisse, tout le monde voulait monter avec lui, mais personne n'osait faire le premier pas. Enfin, un jeune éphèbe roux du nom de Neil entra. Immédiatement, Zirprian tomba amoureux de lui, sa fleur dans les cheveux était hypnotisante. Ses sentiments furent bien sûr retournés, et ils s'avouèrent l'un à l'autre dans la seconde qui suivit leur rencontre.
Bien sûr leur relation fut mal vue, mais Ziprian s'en fichait éperdument, son amour était plus fort que tout au monde.
La deuxième personne a entrer dans le wagon fut un certain Ovide Gauthier qui devint son meilleur ami à l'instant où il croisa son regard franc et honnête. Car le Destin le voulait.
Durant le trajet en train, Ziprian signa quatre-vingt dix autographes et fit cent un bisous. Pas plus, car il avait besoin d'un peu de repos, tout ce chamboulement l'avait épuisé. Pour la première fois de sa vie il ressentit la fatigue.
Vint l'heure de la répartition. Ziprian passa avant tout le monde car Dumbledore était en vérité son grand oncle par alliance et il tenait à ce que son petit neveu passe le premier. Le Choipeaux, à peine posé sur son crâne prononça ses mots, qui restèrent gravés dans l'histoire:
"Cet enfant est trop parfait ! Il faudrait lui inventer une maison ! Ou le mettre dans toutes !"
On opta pour la dernière solution, sous les ordres express de Ziprian: il changerait de maison toutes le semaines. Sous les applaudissements, il s'assit à la table des professeurs (il ne parvint pas à choisir à quelle table s'assoir pour le premier repas, et décida d'être équitable).
Sa vie à Poudlard fut heureuse. Tous les professeurs l'aimaient, il était apprécié de tous les élèves et son amour secret pour Neil était admiré de tous. On écrivit des livres sur lui, et il passait chaque jour dans la Gazette du Sorcier, racontant ses divers exploit et donnant de temps à autres des interviews où il donnait quelques informations croustillantes sur sa personne: sa pointure de chaussure, sa marque préférée, son shampoing fétiche..
Il quitta Poudlard en ayant obtenu ses BUSES et ses ASPICS avec de parfaits résultats (évidemment, il avait explosé tous les records). Il exerça différents métiers dans lesquels il excella tous avant de se rabattre sur le bénévolat.
Il mourut en héros, après avoir donné une cuisse de poulet à un SDF. Ses exploits furent gardés en mémoire grâce à différents écrits, notamment ceux de son fidèle Ovide qui aida Neil à surmonter son chagrin après la perte insoutenable de l'amour de sa vie. Ensembles, ils publièrent une saga de huit tomes (mieux que Harry Potter !) qui relatèrent ses aventures.
La véracité de leurs récits furent remis en cause une fois, par une aliénée du nom de Bixti qui se fit immédiatement enfermer à Azkaban pour avoir tenu des propos déshonorants.
Ainsi se termine le court résumé de la magnifique vie de Ziprian Etchevery, héros apprécié de tout le monde sorcier et élève favori de Severus Snape."
Bixti ferma son stylo et admira son récit d'un air satisfait.
-Maintenant, il ne reste plus qu'a dessiner tout ça !
-C'est très intéressant comme récit, Bixti, je peux garder la feuille ? Je pense l'utiliser pour une séance de divination.
-Vas-y, je vais préparer mes planches ! répondit-elle, de bien meilleure humeur.
__________________
Quelques minutes après.
Ce genre de récit tombe toujours malencontreusement entre de mauvaises mains. Toujours. Églantine, après s'être emparé du synopsis avait décidé qu'elle devait absolument se laver les mains (une histoire de poulpe géant.), et avait courut à la salle de bain, abandonnant le papier sur le bureau de Ziprian.
Qui revenait justement de Starbucks. Avec Ovide.
-Comment ça "Et Ovide aida Neil à surmonter son chagrin ?"
-BIXTIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!
Bixti était satisfaite, son premier acheteur se montra bien vite, et en plus c'était Marius.
Elle hésita à rajouter des scènes yaoi, pour le coup.
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